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Pour la deuxième étape de The Ocean Race, Sébastien Simon a remplacé Benjamin Dutreux à bord de l’IMOCA GUYOT environnement – Team Europe. Le 25 janvier, les cinq bateaux ont pris le large en direction du Cap, en Afrique du Sud. Après une course de 18 jours dans des conditions extrêmes, l’équipe termine à la 5ème place en coupant la ligne d’arrivée moins de 4h après le vainqueur Holcim – PRB.
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Crédits photos : Charles Drapeau / GUYOT environnement - Team Europe
Un départ du Cap-Vert en trombe
25 janvier 2023. C’est reparti pour les marins de GUYOT environnement – Team Europe qui ont fait un excellent départ depuis Mindelo (Cap Vert). Direction Le Cap en longeant la côte ouest de l’Afrique. A bord de l’IMOCA, l’équipage composé de Robert Stanjek, Sébastien Simon qui a remplacé Benjamin Dutreux, Philip Kasûske, Anne-Claire Le Berre et le mediaman, Charles Drapeau a fait un départ en trombe. Les marins ont fait preuve d’une bonne maîtrise de leur foiler pour mener la flotte vers le large, malgré des conditions météorologiques légères avec peu de vent.
Sortis premiers du Pot au Noir
Alors que les changements de voiles et les empannages se succèdent, les équipages zigzaguent en direction de l’Equateur. GUYOT environnement – Team Europe est en bonne position. L’équipage fait le pari d’une position plus à l’est. Et négocie parfaitement son entrée dans le tant redouté Pot au Noir, également appelé zone de convergence inter tropicale. Les marins exploitent au maximum les qualités de leur bateau qui est d’une génération antérieure par rapport à ceux des concurrents.
Sébastien Simon partage : « On a réussi à tirer notre épingle du jeu en s’engageant dans le Pot au Noir avec le groupe de tête et en sortant en première position ».
Dès la première nuit, les choses se corsent pour l’équipage européen en raison des caprices de la météo locale et d’un … nuage.
« On s’est retrouvés bloqués sous un nuage avec du vent d’ouest alors que les autres avaient toujours l’alizé de sud-est et progressaient 10 nœuds plus vite. Ca nous a empêchés de glisser vers les 30° ouest et on a perdu beaucoup de temps », indique le skipper.
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Quand l’anticyclone de Sainte-Hélène fait des siennes
GUYOT environnement – Team Europe a ensuite dû composer avec des problèmes de voile.
« L’anticyclone de Sainte-Hélène nous a bien piégés, d’autant plus qu’on avait déchiré notre spi qui était notre arme secrète. On s’en est sorti avec plus de 500 milles d’écart avec les leaders », analyse Sébastien Simon. Cette zone, où se situe l’anticyclone, s’étend de l’Afrique à l’Atlantique sud. En fins tacticiens, les membres de l’équipage ont choisi le contournement par l’extérieur en naviguant vers le sud, du côté de la côte brésilienne, plutôt que de descendre le long de la côte africaine.
« Tout s’est bien passé. C’est très positif, le bateau est fiable et ça nous a permis de revenir à 65 milles des leaders avant d’attaquer une zone sans vent, avant l’arrivée. On a empanné en même temps que les autres pour se diriger vers Cape Town dans une position légèrement plus nord qui me paraissait être la meilleure. Je pensais que les dévents des montagnes allaient jouer sur l’arrivée mais ce n’a pas été le cas. »
Pas de regrets, toujours mobilisés
Des vents plus forts ont permis à GUYOT environnement -Team Europe de combler l’écart avec les premiers de la flotte. Dimanche 12 février, l’équipage GUYOT environnement – Team Europe a franchi la ligne d’arrivée au Cap moins de 4 heures après le vainqueur Holcim - PRB. Si le bateau termine à la 5ème position après 18 jours de mer, il a maintenu la première position pendant une semaine. Leurs efforts ont payé car l’écart avec le premier de cette deuxième étape est minime.
« Même si le résultat me frustre un peu et ne représente pas le travail réalisé, je suis très fier de ce que l’équipe a accompli. On s’est tous donnés à 100% et on a exploité le potentiel du bateau au maximum. On n’a aucun regret à avoir. Tout le monde est content et mobilisé. Cela nous permet d’aborder la troisième étape avec sérénité, confiance et envie », confie Sébastien Simon.
A terre, Benjamin Dutreux tire un bilan très positif de cette folle étape : « Je suis très fier de notre équipage qui naviguait pour la première fois ensemble. Il y a un super travail qui a été fait. Ils se sont battus jusqu’au bout et n’ont rien lâché jusqu’à la dernière minute pour arriver seulement quelques heures après le premier. Rappelons que l’on a été premier pendant près d’une semaine. J’ai déjà les crocs pour la prochaine étape ».
L’équipage va profiter de ces quelques jours au Cap pour recharger les batteries avant la troisième étape qui partira du Cap pour rejoindre Itajai (Brésil). Départ prévu le 26 février. |
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