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Crédit photo : GUYOT environnement
Les bateaux hors d’usage abandonnés sur le littoral s’accumulent et font l’objet d’un sérieux problème de pollution.
Ce documentaire vous fera découvrir les défis auxquels est confrontée la filière de recyclage à travers plusieurs témoignages :
- Vassilis Spyratos – Directeur du département territoires et de la Mer du Morbihan
- Lucas Debievre – Adjoint à la Déléguée générale de l’APER
- Guillaume Perben – Co-fondateur de Composite Recycling
- Erwan Faoucher – Directeur Recherche et Innovation chez Beneteau
La déconstruction des bateaux hors d’usage
Nos agences collectent et traitent les bateaux en fin de vie pour séparer les différents matériaux qui les composent.
Une fois le bateau réceptionné, les épaves sont prises en charge pour être dépolluées par un retrait des fluides et autres produits dangereux. Puis, les différents éléments du bateau vont être démantelés et triés afin qu’ils soient valorisés en matière ou en énergie.
APER, la filière de déconstruction des bateaux de plaisance
Créé en 2019, l’APER (Association pour la Plaisance Eco-Responsable) est l’éco-organisme national mis en place par la Fédération des Industries Nautiques, agréé par le Ministère Ecologique et Solidaire.
Sa mission est d’organiser, gérer et financer la déconstruction des bateaux de plaisance en fin de vie sur l’ensemble des territoires français, afin de lutter contre la pollution visuelle et de préserver notre littoral.
"Dans chaque bateau qui est vendu en France depuis 2019, il y a une petite somme d’argent qui est collectée par le producteur et qui est reversée ensuite à l’éco-organisme (APER), pour financer la fin de vie des bateaux. C’est comme un système de retraite, où la vente des bateaux neufs finance la fin de vie des vieux bateaux", explique Lucas Debièvre de l’APER, Association pour la plaisance éco-responsable.
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