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La sixième étape de The Ocean Race s'annonçait intense et a effectivement été très exigeante pour les marins. Ils ont navigué en compétition du début à la fin, en slalomant constamment entre les dispositifs de séparation de trafic, les plateformes pétrolières et les parcs éoliens, tout en exploitant au mieux les conditions météorologiques pour optimiser leur performance.
L'équipage de GUYOT environnement - Team Europe a accompli un exploit remarquable, revenant dans la course après avoir démâté lors de la quatrième étape entre le Brésil et les États-Unis. Ils ont obtenu la cinquième place chez les IMOCA, démontrant ainsi leur présence et leur compétitivité. Ils ont bouclé les 800 milles du parcours entre Aarhus et La Haye seulement une heure et cinq minutes après le vainqueur.
Ces résultats leur permettent déjà de se projeter avec de grandes ambitions pour la septième et dernière étape, qui se dirige vers Gênes et dont le coup d'envoi est prévu ce jeudi 15 juin.
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Crédit photos : Gauthier Lebec - GUYOT environnement Team Europe
La tâche était extrêmement difficile pour Benjamin Dutreux, Robert Stanjek, Annie Lush, Phillip Kasüske et leur médiaman Gautier Lebec lors de la sixième étape de The Ocean Race, qui était une sorte de "sprint" de 800 milles entre Aarhus (Danemark) et La Haye (Pays-Bas), avec un détour par la baie de Kiel (Allemagne).
En effet, arrivés sur le lieu de départ la veille du coup d'envoi, à peine remis d'une véritable mission "commando" pour remettre leur voilier de 60 pieds GUYOT environnement - Team Europe en état de naviguer, en surmontant de nombreux défis logistiques et techniques, les marins ont mis toutes leurs forces dans la bataille.
"Nous nous attendions à une étape très intense, et c'est ce qu'elle a été. Cela ressemblait vraiment à une étape de la Solitaire du Figaro, en termes de rythme et d'engagement", explique Benjamin, qui est arrivé hier à 13h32 (heure de Paris) dans le port de La Haye, après 2 jours et 19 heures d'une course particulièrement exigeante.
"Cette étape a été très éprouvante pour tout le monde, surtout pour nous après tous les efforts déployés pour revenir sur l'eau. Nous sommes partis avec une certaine fatigue accumulée, mais nous nous sommes vraiment donnés à fond", précise le skipper vendéen, qui a bouclé les 800 milles du parcours pratiquement à la même heure que le vainqueur, l'équipe 11th Hour Racing Team.
Un rythme effréné et des écarts minimes
« On est forcément un peu déçus de notre cinquième place dans ce sixième acte. On avait moyen de faire un beau résultat mais on a commis quelques erreurs qui nous ont coûté cher, notamment des erreurs de conduite du bateau et de stratégie. Parfois, on a un peu manqué de clarté dans nos plans ce qui fait qu’à quelques reprises, on a aussi manqué d’anticipation. De ce fait, on a souvent suivi nos adversaires alors que l’on aurait pu saisir l’opportunité de faire une meilleure route. C’est toutefois ce que l’on a fait quand on a doublé Biotherm en choisissant de passer sous un champ d’éoliennes. Une option qui s’est avérée payante », note le Sablais qui nourrit, certes, quelques regrets, mais peut toutefois se satisfaire d’avoir fait preuve de beaucoup d’abnégation et de résilience et montré, du même coup, qu’il était bel et bien de retour dans le jeu.
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« On a plutôt fait une belle étape. Le match est resté très serré jusqu’au bout alors même que l’on a évidemment navigué en étant très attentif au matériel, et notamment au nouveau mât. Quand il fallait allumer, on l’a fait, mais de manière assez raisonnée », concède Benjamin Dutreux.
La bonne nouvelle, c’est qu’à l’issue de ce « sprint » en mer Baltique et en mer du Nord, lui comme ses acolytes et leur équipe technique sont pleinement rassurés sur les réparations réalisées en express. Ils vont ainsi pouvoir prendre part à l’In Port Race demain après-midi puis aborder l’ultime étape de 2 200 milles à destination de la Ligurie avec une vraie sérénité…. et une envie encore décuplée !
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