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Alors que les tempêtes Ciaran et Domingos ont désormais passé leur chemin, la voie est libre pour les concurrents de la classe IMOCA engagés dans la 16e édition de la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre. Reste que libre, ne veut pas dire facile.
De fait, la route sud, synonyme de glissades plein gaz au portant dans les alizés, réserve, pour l’heure, bien des incertitudes alors qu’à l’inverse, la route nord, pour laquelle il vaut mieux s’équiper de piolets et de crampons, semble s’ouvrir. L’une ou l’autre ? Il faudra choisir, mais en temps et en heure.
Dans l’immédiat, il faut se focaliser sur le départ. Un départ qui risque bien de donner le ton de la course puisqu’il s’annonce tonique, ce qui n’est toutefois pas pour déplaire au duo de GUYOT environnement – Water Family. Benjamin Dutreux et Corentin Horeau ne le cachent pas : après une semaine restés cloués à quai, ils ont des fourmis plein les jambes ! |
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Gérer un report de départ n’est pas toujours une chose aisée. Benjamin Dutreux et Corentin Horeau l’ont fait chacun à leur manière mais à la veille du coup de canon, l’un et l’autre sont clairement dans le même état d’esprit et affichent la même impatience.
« On est plus que prêts et je crois que l’équipe technique a encore plus hâte que nous de nous voir prendre le large car on est bien énervés après une semaine de repos forcé ! Clairement, on est chauds !», s’amuse le skipper de GUYOT environnement – Water Family.
Lui, comme son acolyte, trépigne d’enthousiasme mais il le sait, les premiers jours de course ne s’annoncent pas franchement simples, avec notamment un choix crucial à faire 24 ou 48 heures après le départ.
« A date, les fins de routages racontent un peu n’importe quoi. Il y a énormément d’incertitudes et dans ce contexte, la route nord n’est clairement pas à exclure. On a encore un peu de temps pour observer la manière dont évoluent les choses mais on sait qu’il va falloir bien raisonner le début de course », avance le Sablais qui va rentrer plein pot dans le vif du sujet puisque les conditions pour la phase de départ s’annoncent assez copieuses.
«Il va y avoir du vent et encore pas mal de mer. Ça risque, en conséquent, d’être un peu tendu. On a pu voir quelques dégâts lors du départ des Class40. Il faudra faire gaffe au bateau !», prévient Benjamin Dutreux. |
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Vers un choix crucial en sortie de Manche
De fait, sortir sans encombre de la baie de Seine mais aussi de la Manche seront un premier challenge. Faire les bons premiers choix stratégiques également « Pour l’instant, les modèles Européens et Américains sont assez opposés sur les trajectoires. Aujourd’hui, la route nord semble favorable mais c’est clairement la plus pénible, avec beaucoup de près », relate Corentin Horeau qui devra trancher à la pointe Bretagne.
« Le choix sera possiblement crucial. Il va donc falloir suivre avec attention l’évolution de la situation», note le co-skipper de GUYOT environnement – Water Family, précisant par ailleurs qu’à la sortie de la Manche, il faudrait redoubler de vigilance maintenant que la saison de la pêche à la coquille Saint-Jacques est ouverte, et que les embarcations se multiplient sur l’eau.
« Il y aura du monde dans le bourg, il faudra faire attention mais l’important sera de savoir si l’on tire la barre ou pas. Le but sera de se faufiler au bon endroit. En bref, de trouver la meilleure trajectoire, comme cela est généralement le cas à chaque début de transat », termine Corentin Horeau prêt à s’attaquer à la face nord aussi bien qu’à dévaler la piste, même si celle-ci promet d’être un peu cabossée. « On fera ce qui s’impose en termes de performance ». C’est dit ! |
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