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Il en rêvait et il l’a fait ! Benjamin Dutreux a bouclé sa première Route du Rhum – Destination Guadeloupe ce mardi 22 novembre à 09h06 24’ heure locale (14h06 24’ heure française) après 12 jours, 23 heures 51 minutes et 24 secondes de mer.
Le skipper de l’IMOCA GUYOT environnement – Water Family, qui est arrivé à Pointe-à-Pitre 1 jour 06 heures 14 minutes et 59 secondes après Thomas Ruyant, vainqueur de la Classe IMOCA, a parcouru 4.228,58 milles à la vitesse moyenne de 13,56 nœuds. Une vraie satisfaction pour le marin vendéen.
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Crédit photo : Pilpre Arnaud La fatigue se lisait sur le visage de Benjamin Dutreux à son arrivée à Pointe-à-Pitre ce matin. Les dernières heures de course ont en effet été très difficiles pour le skipper de GUYOT environnement – Water Family. Outre la fatigue inhérente à la course et aux manœuvres à répétition, ce dernier s’est en effet blessé 24 heures avant l’arrivée.
« J’étais en train de faire une sieste. Elles sont rares donc j’en profitais bien quand un grain est arrivé. Il y avait 45-50 nœuds de vent. Le bateau s’est couché et tout a volé. En allant récupérer la barre, le pilote s’est déclenché et le bateau est parti en vrac. J’ai glissé et je me suis coupé sur le bout de la crash box », explique le marin vendéen qui a fait preuve de ténacité et de courage pour surmonter la douleur et terminer la course.
« J’avais à cœur d’aller au bout surtout que j’avais fait une grande partie de la route, même si c’est vrai que quand ce genre d’accident arrive, on se pose toujours la question. C’est toujours un peu flippant mais ce que je retiens le plus, ce n’est pas la blessure mais le fait que je termine la course qui était assez incroyable », ajoute-t-il.
Une belle première transatlantique
Benjamin Dutreux peut être fier de sa première transatlantique, qu’il vient de boucler en 8e position après avoir évolué aux avant-postes une partie de la course.
« Le départ a été assez difficile mais j’ai réussi à me mettre dedans et à revenir au contact des premiers. J’étais content, dans mon match. En descendant vers le Sud, la porte s’est fermée au niveau de la dorsale. Justine (Mettraux) a fait un super coup dans l’Ouest, bravo à elle ! », analyse Benjamin Dutreux.
Bloqué 48 heures dans la dorsale, ce dernier a vu ses poursuivants revenir par l’arrière. Un vrai coup dur pour le marin qui s’était battu comme un lion. Malgré tout, il n’a rien lâché et cravaché pour essayer de revenir sur le groupe de devant. S’il n’a pas réussi à rattraper le groupe de tête, il a réussi à se détacher de ses poursuivants et d’arriver à Pointe-à-Pitre avec une avance confortable. Une belle satisfaction pour le marin qui poursuit son apprentissage sur sa nouvelle monture.
Pour lui, « cette course n’a rien à voir avec les autres, ni avec les éditions précédentes non plus. On a fait énormément de près, une route très nord dans des conditions assez difficiles, avec peu de temps de repos. Le rythme était très intense. Le niveau sportif a bien augmenté aussi. Au bout de quelques jours de course, je me suis dit que si je gardais ce rythme jusqu’à la fin, je ne pourrais pas tenir plus de dix jours. C’était une Route du Rhum sympa mais assez dure. Ça n’a rien à voir avec un Vendée Globe. Il faut mettre les gaz tout le temps ».
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Crédit photo : Pilpre Arnaud
Une transat riche en enseignements
Cette Route du Rhum a été riche en enseignements pour Benjamin Dutreux, qui vient de boucler aujourd’hui sa première transatlantique en solitaire.
« Je suis assez content de ma deuxième partie de course au portant. Je me suis régalé à bord. Ça glissait tout seul et j’arrivais à tenir des moyennes de vitesse proches de celles des premiers. C’est pas mal pour un bateau qui a quasi huit ans. Je suis vraiment content. J’ai encore des choses à découvrir mais j’ai réussi à tenir au près. Je sais que s’il y a de la brise, je peux avoir confiance en lui. J’ai vraiment poussé le bateau très, très loin. Je pense que ça a tapé fort comme rarement même si je pense qu’Alex (Thomson) avait bien bourriné aussi, mais je crois que c’est autre chose aussi avec les grands foils.» De bon augure en vue du prochain Vendée Globe. Cap sur The Ocean Race
Accueilli par tout son team dont l’équipage qui l’accompagnera sur The Ocean Race, Benjamin Dutreux a déjà le regard tourné vers l’avenir. Un avenir qui s’écrira d’ici quelques semaines sur The Ocean Race, dont le départ sera donné d’Alicante le 15 janvier prochain.
« C’est vraiment incroyable de pouvoir enchaîner sur The Ocean Race. Le bateau reste trois jours ici et les gars partiront ensuite directement pour Barcelone où le bateau entrera en chantier dès son arrivée », annonce Benjamin Dutreux.
La course permettra de continuer à naviguer, en équipage cette fois, et d’engranger de l’expérience en vue du Vendée Globe.
« Le plateau va être chouette, il y aura de belles régates. J’espère connaître mon bateau sur le bout des doigts après cette course-là. Là, dans le groupe de devant, Charlie (Dalin) et Thomas (Ruyant) connaissent leur bateau par cœur. C’est un vrai plus ». |
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