Ce mardi, alors qu’ils sont en train de déborder l’île de La Palma mais aussi le fameux point de passage obligatoire dans l’archipel des Canaries, Pierre Leboucher et Thomas Rouxel cavalent en tête de la Transat en Double Concarneau – Saint-Barthélemy.
Le duo de GUYOT environnement – Ruban Rose, qui a parfaitement bien négocié la première section de parcours, pour le moins technique et engagée, entame ainsi le deuxième grand tronçon de sa traversée de l’Atlantique avec un petit bonus de deux milles sur ses poursuivants les plus proches. Un avantage, certes, relativement infime au regard des 2 500 milles qu’il reste à parcourir pour rejoindre les Antilles, mais qui dope assurément le moral des deux navigateurs, par ailleurs boostés par l’enthousiasme et l’énergie des collaborateurs de GUYOT environnement dans le cadre du défi #PourElles.

Partis le 12 mai dernier, les concurrents de la Transat en Double Concarneau – Saint-Barth ont connu une première semaine de mer pour le moins tonique, avec une entame au près jusqu’à la latitude de Lisbonne puis une descente délicate au portant jusqu’aux abords de l’archipel des Canaries, la faute à un vent à la fois fort et instable. « Cette première partie de course a effectivement été bien corsée et bien engagée. Il y a eu une multitude de coups stratégiques à jouer et si ça a été intense, ça a surtout été très sympa », a expliqué Thomas Rouxel ce matin, caracolant alors en tête de la flotte avec une avance de 2,6 milles sur le tandem Tom Laperche – Loïs Berrehar et plus de 5 sur le gros du peloton. « On a réalisé un bon coup dans l’Est ces derniers jours. On avait fait ce choix pour bénéficier d’un maximum de pression et on a été servi ! J’avoue qu’il y a une nuit et une matinée lors desquelles on a un peu serré les fesses ! Ça n’a pas toujours été évidemment de rester à l’endroit avec le bateau, pour le coup littéralement transformé en sous-marin. On a eu un peu de chance malgré tout car à chaque fois qu’on a déclenché des empannages, le vent a un peu baissé en intensité. Quoi qu’il en soit, on s’est bien amusé », a indiqué Pierre de son côté, plutôt satisfait de ses premiers jours de course, mais aussi et surtout d’avoir une monture toujours à 100% de son potentiel à ce stade de la course.

« En tête à tous les bouts de cailloux »
« Le bateau va bien et les bonshommes aussi », a confirmé Thomas, avouant cependant que la vie à bord est loin d’être commode. « Avant le départ de la course, on a bien bossé sur les voiles et on a bien préparé la navigation, mais on n’a pas beaucoup optimisé les éléments de confort. Dans le bateau, c’est un peu le camping ! », a confié le co-skipper de GUYOT environnement – Ruban Rose, pas mécontent, aujourd’hui, de retrouver de la chaleur, de commencer à pouvoir faire sécher ce qui doit l’être et d’attaquer désormais la traversée de l’Atlantique à proprement parlé. « A présent, on va rentrer dans un fonctionnement un peu différent, certainement un peu plus monotone. Il n’empêche qu’il y aura des petits coups à jouer, et même certainement un très gros car une rupture d’alizé est annoncée sur la route, la faute à l’arrivée d’un front froid. Ça risque de bien nous embêter ! », promet Thomas qui reste, comme son acolyte, toujours très optimiste. « On était en tête à la Corogne et on est en tête aux Canaries. En somme, à chaque fois qu’il y a un bout de caillou, on est devant. Le prochain sera Saint-Barth et on espère que ce sera encore le cas ! », a ajouté le Finistérien, largement encouragé par les 350 collaborateurs de GUYOT environnement qui, comme lui, sont engagés dans le défi #PourElles, une grande opération de crowdfunding interne destinée à aider la recherche médicale contre les cancers du sein.
Génial engouement pour le défi #PourElles
« Tous nos collaborateurs sont au rendez-vous. A ce jour, ils ont effectué un total de 3 264 kilomètres, que ce soit en marchant, en courant ou en pédalant ! On pensait bien qu’ils allaient répondre présents, et on est très heureux de les voir nombreux à se rendre à l’entreprise à pied ou à vélo, mais aussi à se regrouper pour des balades à l’heure du déjeuner. Ils le font aussi lors de leurs week-ends en famille, ce qui permet de sensibiliser également leurs entourages. Cela crée de la belle cohésion entre les agences et au sein du groupe. Les uns et les autres s’encouragent et se félicitent via l’application Strava. C’est vraiment positif ! », relate Giulia Guyot, co-dirigeante de GUYOT environnement qui ne peut que se réjouir de l’enthousiasme généré par l’opération. Pour mémoire, à chacun des kilomètres effectués par Pierre et Thomas (7 400 au total) en course, et par ceux réalisés par les 350 collaborateurs du groupe, l’entreprise GUYOT environnement versera 2 euros à l’association Ruban Rose. « Il y a naturellement un challenge entre la mer et la terre et je souhaite dire à Pierre et à Thomas qu’à ce rythme, ils vont aussi devoir envisager de faire le retour pour rivaliser ! », plaisante Giulia Guyot.